Episode 4 : En se développant, Biocoop restera-t-elle une enseigne de proximité ?
À partir du 01/08/2019
Pour répondre aux questions que se posent les internautes sur les déchets d'emballages, la véracité de la bio, la proximité ou encore l'huile de palme, Biocoop - précurseur de la Bio - prend la parole pour expliquer ce qui fait sa spécificité. Comment ? En créant #OnNousDit, une mini-série de cinq épisodes dans laquelle Marie Papillon, influenceuse, part à la rencontre d’experts et de responsables Biocoop. Episode 4 : En se développant, Biocoop restera-t-elle une enseigne de proximité ?
Pour répondre aux questions que se posent les internautes sur les déchets d'emballages, la véracité de la bio, la proximité ou encore l'huile de palme, Biocoop - précurseur de la Bio - prend la parole pour expliquer ce qui fait sa spécificité. Comment ? En créant #OnNousDit, une mini-série de cinq épisodes dans laquelle Marie Papillon, influenceuse, part à la rencontre d’experts et de responsables Biocoop. Episode 4 : En se développant, Biocoop restera-t-elle une enseigne de proximité ?
Face aux tentatives de réappropriation des valeurs de l’artisanat par la grande distribution*, Biocoop – en tant qu’acteur engagé dans l’accès à l’alimentation bio pour tous – s’exprime sur un sujet qu’il défend depuis 30 ans : la proximité.
Chez Biocoop, la proximité passe d’abord dans le déploiement de son réseau de magasins : plus de 560** répartis dans le centre des grandes villes de France, en périphérie et dans les villages de zones rurales.
Ici, les objectifs sont triples :
- mailler le territoire et développer différents formats de magasins,
- s’implanter prioritairement dans les grandes aires urbaines,
- favoriser les magasins adhérant aux principes de l’Economie sociale et solidaire (ESS).
Un réseau à l’écoute des besoins des Français
En termes d’implantation, Biocoop privilégie un réseau de magasins à taille humaine, de statuts divers et tenant compte des spécificités de chaque lieu de vente. Le plus petit magasin occupe 40m² quand le plus grand s’étend sur presque 1.000 m².
En cohérence avec les attentes de consommateurs, la coopérative développe de nouveaux formats de magasins, permettant ainsi aux Français de consommer bio, quelles que soient leurs habitudes :
Les magasins mono-métiers :
Objectif Biocoop : défendre les valeurs intemporelles de l’artisanat (qualité, savoir-faire, passion du goût…).
Le premier est une boucherie-charcuterie-traiteur bio, "La CABA", basée à Ponts-De-Cé, en Maine-et-Loire. Un magasin qui prône le flexitarisme, grâce à son offre mixte carnée/ végétarienne.
Image de la facade et intérieur de la première boucherie-charcuterie-traiteur Biocoop à Ponts-de-Cé (49).
Ce nouveau format de magasin mono-métier apporte une dynamique locale et préfigure le développement de points de vente artisanaux spécialisés, tels que la boulangerie, la poissonnerie, la crèmerie ou le caviste.
Les corners
Objectif Biocoop : rapprocher les lieux de vente des lieux de vie.
Il s’agit d’un « espace Biocoop » dans le lieu de vente d’un tiers, en cohérence avec la philosophie de l’enseigne.
Ces corners pourront être mis en place chez des producteurs bio, dans des campings, des halles marchandes, des brûleries ou encore au sein d’établissements culturels.
Exemple de corner à découvrir à Cap Breton (40), du 7 juin jusqu’au 20 Octobre.
Les magasins satellites
Objectif Biocoop : rendre la bio accessible au plus grand nombre.
Ces magasins destinés à recréer du lien social et commercial, sont rattachés à un magasin principal pour assurer leur pérennité économique en zones rurales ou dans les centres-villes en revitalisation.
Exemples de magasin satellite à découvrir à Nostang (56) - 1 500 habitants, et Bourg-Argental (42) – 3 000 habitants. Le premier (40 m²), comprend 1.000 références, tandis que le second (50m²), propose une offre de près de 1.500 références.
A venir : un magasin à Treffléan (56).
*Lettre ouverte à M. Bruno Le Maire, « La grande distribution usurpe l'identité des artisans et trompe le consommateur ! », de la Confédération Française de la Boucherie, Boucherie-Charcuterie, Traiteurs (CFBCT) au ministre de l’Economie, 15 novembre 2017.
**Chiffre au 31/12/2018.